Visite de l'installation

WALKING IN WAR

Dans l'entrée, une projection en plongée au sol d'une image sculpturale de millions de verres et de miroirs brisés. Une première interrogation est amenée sur notre image figurée par la guerre.

KILLING MANNEQUIN

Même les mannequins ont payé leur dû à la guerre… Ces images sont encastrées dans des structures en métal et pierre « comme pour enfermer les forces du mal ». Les gabions qui servaient autrefois a se protéger de la guerre ou des inondations d’eau sont utilisés aujourd’hui comme sculptures de jardin.

TOY FIGHTERS

Des combattants au repos somnolent, assis sur des
chaises tournantes de bar entre des palmiers à tête coupée. Une séquence présente le mécanisme de la guerre grâce au jeu des différentes vitesses du montage et aux trois notes de la boîte à musique.

BRIDGES

Le visiteur grimpe les marches qui le conduisent à la passerelle surélevée, se mettant ainsi au niveau des anges ou djinn. La constatation de l'état des ponts détruits, n'empêche pas de les traverser malgré leurs tabliers affaissés. Un peu comme si la phrase de Beckett était ramenée à notre mémoire « je ne peux pas continuer…mais il faut continuer... je ne peux pas continuer …je vais continuer …».

L’espoir prend la forme d’une paire « d’ailes » métalliques, celles d’un ange imaginaire fabriquées avec le zinc tordu qui servait aux barrières des autoroutes avant leur destruction par les bombes.

STRANGE GAMES

Le visiteur se penche et regarde vers le bas comme dans un musée d’histoire pour admirer une mosaïque projetée au sol et sur deux murs. Sur l’écran au sol, des enfants jouent à la guerre et ne reproduisent en réalité qu'un massacre vécu.

ERASING CITIES

Accroché au plafond « Erasing Cities » évoque la mémoire des différents conflits. Les immeubles ne sont plus que des carcasses – sculptures abstraites en béton.
Est-ce ce que pourraient devenir toutes les villes lorque la guerre s'y installe ?

 

 

 

 

MOTHERS

Projetées de l'autre côté de l'écran « Erasing Cities », quatre images de femmes aux visages ravagés par le temps observent ce jardin de la guerre et l'intolérance des hommes.

BAS-RELIEF

On redescend les escaliers et, toujours dans le jardin, un bas-relief fait de corps inanimés.

STADIUM HOPSCOTCH

Un peu plus loin, encastré dans un gabion, un stade rongé par la violence et une petite fille qui joue inlassablement à la marelle. Une bande sonore répétitive et l'espoir d'un recommencement.

SEX AND GUN

Dans un autre gabion un peu plus loin, Des hommes
tirent au canon, des enfants les imitent avec des armes en bois.
La frustration inhérente aux êtres...?

HORSE RIDE

Dans un dernier gabion de taille moyenne, le dernier homme à cheval dans la ville détruite.

ROSE GAME

Une adolescente flirte avec un franc-tireur.
Situation à laquelle sont confrontés quotidiennement les habitants d'une ville en guerre.

CRAZY SNIPER

Des enfants testent sur un mannequin leur pouvoir de vie et de mort.

MY BURNED HOUSE

Jocelyne Saab sur les restes de sa maison signe sa création en partageant son expérience et ses blessures personnelles.