Visite de l'installation
Dans l'entrée, une projection en plongée au sol d'une image sculpturale de millions de verres et de miroirs brisés. Une première interrogation est amenée sur notre image figurée par la guerre.
Même les mannequins ont payé leur dû à la guerre… Ces images sont encastrées dans des structures en métal et pierre « comme pour enfermer les forces du mal ». Les gabions qui servaient autrefois a se protéger de la guerre ou des inondations d’eau sont utilisés aujourd’hui comme sculptures de jardin.
Des combattants au repos somnolent, assis sur des
Le visiteur grimpe les marches qui le conduisent à la passerelle surélevée, se mettant ainsi au niveau des anges ou djinn. La constatation de l'état des ponts détruits, n'empêche pas de les traverser malgré leurs tabliers affaissés. Un peu comme si la phrase de Beckett était ramenée à notre mémoire « je ne peux pas continuer…mais il faut continuer... je ne peux pas continuer …je vais continuer …». L’espoir prend la forme d’une paire « d’ailes » métalliques, celles d’un ange imaginaire fabriquées avec le zinc tordu qui servait aux barrières des autoroutes avant leur destruction par les bombes.
Le visiteur se penche et regarde vers le bas comme dans un musée d’histoire pour admirer une mosaïque projetée au sol et sur deux murs. Sur l’écran au sol, des enfants jouent à la guerre et ne reproduisent en réalité qu'un massacre vécu.
Accroché au plafond « Erasing Cities » évoque la mémoire des différents conflits. Les immeubles ne sont plus que des carcasses – sculptures abstraites en béton.
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